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Perfectionniste ? Quand vouloir bien faire t’empêche d’avancer ?

Perfectionniste ? Quand vouloir bien faire t’empêche d’avancer ?

Si tu te retrouves toujours à vouloir bien faire, à tout peaufiner, à retravailler chaque détail jusqu’à la moindre virgule, mais que tu n’avances pas… C’est ton perfectionnisme qui t’empêche d’avancer.

On le sait toutes, dans le monde de l’entrepreneuriat, les femmes ont souvent cette pression supplémentaire de toujours bien faire, d’être impeccables. Et pourtant, cette quête de perfection peut littéralement te paralyser. Le pire ? C’est qu’à force de vouloir trop bien faire, tu finis souvent par ne rien faire du tout, ou tout remettre à la dernière minute, et le résultat est loin de ce que tu voulais au départ.

Le perfectionnisme, ça te parle ? Alors cet article est pour toi.

Le perfectionnisme : un faux allié

Le perfectionnisme, à première vue, semble être une bonne chose. Après tout, vouloir que les choses soient bien faites, c’est une qualité, non ? Oui, mais jusqu’à un certain point. Au-delà de ce point, le perfectionnisme devient contre-productif, voire destructeur. Quand tu cherches à atteindre un niveau de perfection inatteignable, tu entres dans une spirale où rien ne te semble jamais assez bon pour être lancé ou terminé.

1. L’illusion du contrôle

Le perfectionnisme te donne l’illusion que tu as un contrôle total sur ton travail, tes projets, et même sur les résultats que tu vas obtenir. Mais la vérité, c’est que ce contrôle est une chimère. Aucun projet, aucune tâche, ne sera jamais parfait. Et en attendant que tout soit à 100 %, tu perds un temps précieux, et tu retardes ton progrès. Si tu attendais que tout soit parfait pour lancer ton business, par exemple, tu y serais encore aujourd’hui, non ?

Exemple :

Imagine que tu dois lancer un nouveau produit ou service. Tu passes des semaines à retravailler chaque détail : le design, le wording, les photos… Et au final, tu ne le lances jamais à temps. Pendant ce temps, tes concurrentes, elles, ont déjà lancé trois nouvelles offres, imparfaites certes, mais qui marchent ! Résultat : ton marché est déjà saturé avant même que tu te décides à te lancer.

2. L’inévitable perte de temps

Chaque minute que tu passes à peaufiner quelque chose qui est déjà « assez bon », c’est du temps perdu. Ce temps, tu aurais pu le consacrer à d’autres aspects de ton business, à développer de nouvelles idées ou simplement à te reposer. Et plus tu repousses, plus tu prends de retard. Tu te retrouves alors dans un cycle infernal où tu te bats contre la montre pour finir les choses en dernière minute, tout en étant épuisée.

Exemple :

Combien de fois as-tu retouché un visuel pour ton feed Instagram ? Ou refait une vidéo ? 10 fois ? 20 fois ? Ce visuel ou cette vidéo était sûrement déjà plus que correct après la 5e révision, mais tu as continué, car tu voulais atteindre la perfection. Pendant ce temps, cette tâche a occupé ton emploi du temps et t’a empêché d’avancer sur d’autres éléments tout aussi importants de ton business.

3. La procrastination perfectionniste

Le perfectionnisme te pousse souvent à retarder le moment de faire. Pourquoi ? Parce que tu ne te sens jamais prête. Tant que ce n’est pas « parfait », tu ne veux pas commencer. Alors, tu repousses, encore et encore, jusqu’à ce que tu n’aies plus le choix, et que tu te retrouves à faire les choses dans l’urgence.

Cela te semble familier ? C’est normal, car le perfectionnisme est souvent une des causes principales de la procrastination. À force de vouloir bien faire, tu finis par ne pas faire du tout.

Exemple 1 :

Tu as une présentation importante à préparer pour un client. Tu veux qu’elle soit impeccable, alors tu repousses le moment de la faire, en te disant que tu as besoin de plus d’informations, de meilleures idées, ou d’un timing parfait pour t’y consacrer. Et puis deux jours avant l’échéance, tu réalises que tu n’as toujours rien fait, et là, c’est la panique. Tu passes une nuit blanche à tout boucler, et le résultat est loin d’être à la hauteur de tes attentes.

Exemple 2 :

Tu veux lancer ta newsletter, mais ce premier email doit être parfait, alors tu le retravailles encore et encore jusqu’à ce que tu ne supportes d’y passer du temps et le premier email ne voit pas le jour.

Le coût réel du perfectionnisme

Maintenant que tu sais comment le perfectionnisme te freine, il est temps de parler du coût réel qu’il représente pour toi, ton business et ta qualité de vie. Parce que oui, le perfectionnisme a un prix, et il est souvent bien plus élevé que ce que tu imagines.

1. La qualité perçue vs. la qualité réelle

Ironiquement, en cherchant la perfection, tu finis souvent par offrir un travail moins bon. Comment ça ? Eh bien, à force de retoucher, de peaufiner et de retravailler, tu passes à côté de l’essentiel. Tu t’épuises et tu te retrouves à sortir un travail « parfait » à tes yeux, mais qui n’apporte pas nécessairement plus de valeur à tes clients.

Exemple :

Un bon exemple, c’est quand tu passes trop de temps sur des détails insignifiants (comme ajuster la couleur exacte d’un bouton sur ton site) au lieu de te concentrer sur ce qui compte vraiment pour ton audience (comme le message que tu veux leur transmettre ou l’expérience utilisateur). Tes clients, eux, ne remarqueront même pas que le bouton est passé d’un bleu ciel à un bleu océan, mais ils remarqueront si le contenu manque de clarté ou si le produit n’est pas disponible à temps.

2. L’impact sur ta productivité

Le perfectionnisme te fait perdre un temps fou, mais il impacte aussi ta productivité à long terme. Plus tu passes de temps sur une seule tâche, moins tu en fais. Ta to-do list s’allonge, et tu te retrouves avec un backlog de tâches non réalisées. Cela génère une charge mentale qui t’épuise, te stresse, et finit par te démotiver. Et à force d’être bloquée sur une tâche, tu ralentis tout le reste.

Exemple :

Imagine que tu as dix tâches à réaliser dans la semaine. Si tu passes trois jours à peaufiner la première, il ne te reste plus que deux jours pour finir les neuf autres. Et bien sûr, tu ne pourras pas les faire correctement ou à temps, ce qui te mettra encore plus de pression pour la semaine suivante. Un véritable cercle vicieux.

 3. L’impact sur ta confiance en toi

Plus tu cherches à atteindre la perfection, plus tu te mets la pression. Et quand tu réalises que tu n’as pas pu atteindre cet objectif (spoiler : tu ne pourras jamais.), ta confiance en toi en prend un coup. Tu commences à douter de tes capacités, à te demander si tu es vraiment à la hauteur. Ce doute permanent te pousse encore plus dans la procrastination, car tu as peur de ne pas être « assez bien ». Et voilà comment le perfectionnisme sape peu à peu ta confiance.

Exemple :

Tu passes des mois à travailler sur un projet, à peaufiner chaque détail, mais au final, il ne reçoit pas l’accueil que tu espérais. Tu te remets en question, tu doutes de tes compétences, alors que le problème n’était pas dans ta capacité à bien faire, mais plutôt dans ta manière d’aborder le travail et dans tes attentes démesurées.

Comment te libérer du perfectionnisme et avancer enfin

Bonne nouvelle, tout n’est pas perdu ! Si tu te reconnais dans ce que je viens de décrire, sache qu’il est tout à fait possible de te libérer du perfectionnisme et de retrouver une approche plus saine et productive dans ton travail. Voici quelques stratégies concrètes pour t’aider à lâcher prise et à avancer.

1. Revois tes standards

Tu n’es pas obligée d’être parfaite pour réussir. En fait, personne ne te demande de l’être. Tes clients, tes partenaires, ton audience… Tous ces gens attendent de toi que tu sois fiable, professionnelle et compétente, pas que tu sois une machine sans faille. Fixe-toi des standards de qualité réalistes et accepte que le « suffisamment bien » est parfois suffisant.

  • Astuce pratique : avant de te lancer dans une tâche, définis un niveau de qualité « acceptable ». Demande-toi : quel est le minimum viable pour que cette tâche soit bien faite et apporte de la valeur ? Une fois, ce niveau atteint, passe à autre chose.

2. Fixe-toi des deadlines courtes

Le perfectionnisme aime les délais extensibles. Plus tu as de temps, plus tu vas peaufiner. Pour éviter de tomber dans ce piège, fixe-toi des deadlines courtes et non-négociables. Plus tu te donnes de temps, plus tu laisseras ton perfectionnisme prendre le contrôle.

  • Astuce pratique : utilise la technique du « time blocking » pour te fixer des plages horaires précises où tu dois finir ta tâche. Par exemple, au lieu de dire, « Je vais travailler sur ce projet cette semaine », détermine « Je vais travailler dessus pendant 2 heures aujourd’hui de 14 h à 16 h ». Cela te pousse à te concentrer et à terminer dans le temps imparti.

3. Accepte l’échec comme une partie du processus

Il est temps de changer ton état d’esprit face à l’échec. Plutôt que de le voir comme une fin en soi, considère-le comme une occasion d’apprendre. Chaque erreur est une leçon, et chaque projet imparfait est une étape vers quelque chose de mieux.

  • Astuce pratique : tiens un journal où tu notes tes échecs et ce que tu en as appris. Avec le temps, tu réaliseras que l’échec est non seulement inévitable, mais aussi essentiel pour ta croissance personnelle et professionnelle.

4. Pratique le « lâcher-prise »

Le lâcher-prise, c’est accepter que tout ne sera pas parfait et que c’est tout à fait normal. Commence par te rappeler que personne ne s’attend à ce que tu sois parfaite et que les clients préfèrent un produit livré que le meilleur produit du monde… Qui n’a jamais vu le jour.

  • Astuce pratique : avant de soumettre une tâche ou un projet, dis-toi : « Est-ce que ce projet est bon ? Est-ce que cela répond aux besoins de mes clients ? » Si la réponse est oui, envoie-le et passe à autre chose. Plus tu pratiques, plus cela deviendra naturel.

 5. Cherche le feedback

Le feedback est un excellent moyen de sortir de ta tête et de remettre en question tes propres jugements. Si tu as peur que quelque chose ne soit pas à la hauteur, demande à quelqu’un d’autre ce qu’il en pense. Parfois, un regard extérieur peut te donner la perspective dont tu as besoin pour avancer.

  • Astuce pratique : crée un petit groupe de soutien avec d’autres entrepreneures où vous pouvez partager vos projets et obtenir des retours constructifs. Cela peut également renforcer vos liens et vous motiver mutuellement.

 6. Mets en avant la progression plutôt que la perfection

Concentre-toi sur le fait de progresser et de t’améliorer au fil du temps, plutôt que de viser une perfection inatteignable. Chaque petit pas compte, et célébrer ces étapes te permettra de rester motivée.

  • Astuce pratique : fais un suivi de tes progrès chaque semaine. Note ce que tu as accompli, même si cela te semble insignifiant. Prends le temps de célébrer ces petites victoires, car elles s’additionnent et t’aideront à maintenir ton élan.

Conclusion

Le perfectionnisme peut sembler être une qualité au départ, mais c’est en réalité une prison que tu t’imposes. En cherchant à atteindre un idéal inatteignable, tu te mets des barrières qui t’empêchent d’avancer. Il est temps de changer cette dynamique. En mettant en pratique ces stratégies, tu peux te libérer de l’emprise du perfectionnisme, gagner du temps et améliorer ta productivité.

N’oublie jamais que l’action est ce qui te rapproche le plus de tes objectifs, pas la perfection. Alors, prends une grande respiration, lance-toi, et souviens-toi : ce qui compte, c’est de progresser, pas d’être parfaite.

Rappelle-toi : la vie d’entrepreneure est un marathon, pas un sprint.

Tu as ce qu’il faut pour réussir. Aligne tes efforts sur l’action et la progression, et regarde ton entreprise fleurir.

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Comment déconnecter en vacances pour revenir boostée et motivée et faire décoller ton business.

Comment déconnecter en vacances pour revenir boostée et motivée et faire décoller ton business.

Introduction

Tu pars bientôt en vacances et tu veux savoir comment déconnecter pour pouvoir en profiter et revenir en pleine forme?

On entend souvent que les meilleures idées arrivent sous la douche.

Pourquoi ? Parce que c’est un moment de déconnexion totale.

Et les vacances peuvent avoir le même effet. À condition de vraiment déconnecter.

Cet article est pour toi si tu veux profiter pleinement de tes vacances et revenir boostée et motivée pour affronter le retour et faire décoller ton business.

Qu’est-ce que ça veut dire déconnecter, pourquoi déconnecter et surtout comment déconnecter.

 

Déconnecter ça veut dire quoi ?

Les quelques minutes sous la douche chaque jour sont des moments de détente, des moments où l’on se trouve très fréquemment dans le moment présent. On oublie la fatigue, les enfants et la to-do list.

Déconnecter pendant les vacances, c’est profiter du moment présent durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Oublier le bureau, les clients, la pression, les responsabilités et les problèmes.

Mettre la charge mentale de côté et profiter de ce moment de pause.

 

Pourquoi déconnecter ?

Déconnecter et prendre des vacances c’est primordial pour ta santé physique et mentale.

Le stress et l’épuisement entraînent une baisse des capacités intellectuelles, y compris de la capacité à voir les choses clairement et à prendre des décisions.

Et après un certain temps, le stress et l’épuisement peuvent aussi entraîner une baisse de ton système immunitaire et donc potentiellement des maladies.

Et tout ça peut t’amener à du stress supplémentaire et au burn out.

Il est donc très important de déconnecter avant l’épuisement complet de ton corps et de ton cerveau.

Avant même de parler vacances, on peut aussi déconnecter le soir et le week-end.

Les vacances sont-elles l’occasion de se concentrer sur ce qu’on n’a pas le temps de faire pendant l’année, mais aussi l’occasion de réfléchir aux changements que l’on veut apporter dans sa vie.

 

Comment déconnecter ?

Beaucoup de personnes aimeraient déconnecter durant les vacances (et le soir et le week-end) mais il ne suffit pas toujours de le vouloir.

Voici 10 conseils pour déconnecter pendant les vacances :

Planifier les tâches à clôturer avant le départ

Certaines tâches peuvent venir te pourrir tes vacances si elles ne sont pas terminées avant le départ. Avant de partir, liste ces tâches auxquelles tu ne veux plus penser durant tes vacances. Et prévois du temps dans ton agenda pour les clôturer.

Ces tâches sont tes priorités avant ton départ.

 

Prévenir que l’on part et limiter les contacts professionnels

A toi de décider qui tu préviens, tes clients, tes fournisseurs, tes collaborateurs.

Communique individuellement ou mets des messages automatiques sur tes mails et tes réseaux sociaux. Tu peux aussi changer le délai de livraison ou de réponse sur ton site internet.

Limite au maximum les contacts professionnels pour éviter que les emails, coups de fil ou messages sur les réseaux ne viennent perturber ta pause.

 

Déléguer 

Tu peux aussi déléguer tout ou une partie de ton travail pour partir en vacances plus sereine et que ton business continue à tourner pendant ton absence.

Prépare cette délégation en avance pour limiter les questions pendant tes vacances et assure-toi que le ou les personnes qui reprennent certaines tâches sont autonomes et suffisamment formées.

 

Partir sans son ordinateur

Cela peut sembler évident, mais aussi impossible pour beaucoup d’entrepreneurs.

Si l’ordinateur n’est pas loin, c’est facile de se laisser happer.

Essaie de partir sans ordinateur.

C’est peut-être ton challenge des prochaines vacances !

Commence par des courtes périodes si nécessaire : une journée, un week-end, quelques jours, puis une semaine.

 

S’éloigner de son téléphone portable

Si c’est impossible de partir sans son téléphone, cela ne ne doit pas t’empêcher de t’en détacher un peu, beaucoup, passionnément !

Définis des plages horaires sans téléphone ou mets des limites d’utilisation.

Si tu as un téléphone pro et un téléphone perso, tu peux aussi laisser le téléphone pro dans la valise, et le vérifier occasionnellement.

 

Faire des activités manuelles ou artistiques ou physiques

Les activités manuelles, artistiques ou physiques permettent de s’évader et de laisser sa charge mentale de côté.

C’est aussi une chouette façon de se challenger, d’essayer une nouvelle activité et d’oublier le travail et le quotidien.

 

Ne pas avoir d’horaire

Les vacances sont le moment pour arrêter de courir.

Même si tu veux profiter de tes vacances pour tout visiter, faire un maximum d’activités et profiter de ta famille et tes amis, je te conseille aussi des journées ou des moments sans horaire fixe.

Pas de réveil, pas d’horaire fixe pour le déjeuner, pas de RDV pour la plage, pas de réservation de visites guidées.

Ça ne t’empêche pas de faire des choses dans ta journée, d’aller visiter une église, un village, d’aller faire une rando ou d’aller à la plage et de louer un paddle. Mais sans contrainte d’horaire.

 

Ne rien faire

Tu peux même pousser plus loin le ‘sans-horaire’ et ne rien faire pendant une journée.

Chacun a sa définition de “rien faire” : dormir, lire sur la plage, jeux de société, dessiner, écrire, marcher sans but précis, rester en pyjama toute la journée…

À toi de le définir.

Et à toi de décider combien de temps, tu veux t’accorder à ne rien faire.

 

 Changer d’endroit

Partir c’est changer de routine.

Et changer de routine peut te faire beaucoup de bien si tu te sens envahis par le travail et la charge mentale.

Pas besoin de partir loin.

Et si tu n’as pas prévu de prendre des vacances tout de suite, mais que tu as quand même besoin d’un break et de changement, peut-être peux-tu travailler d’ailleurs.

Aller chez des amis ou de la famille ou louer une maison de vacances pour travailler sont probablement des options pour toi.

 

Organiser son retour

Et enfin, organiser ton retour avant le départ pour ne plus avoir à y penser pendant les vacances.

Planifie les gros événements de la rentrée, les priorités et objectifs et, les premiers jours après le retour.

Lorsque tout est prévu, on part plus sereine et on revient plus sereine.

 

Conclusion

Déconnecter, c’est bien plus qu’une simple pause ; c’est une nécessité pour maintenir ton bien-être physique et mental.

En prenant le temps de vraiment déconnecter, que ce soit quelques minutes sous la douche, un week-end sans ordinateur, ou des vacances prolongées sans contraintes, tu permets à ton esprit de te libérer du stress quotidien et de retrouver sa créativité et sa clarté.

En suivant ces conseils et en accordant de la valeur à ces moments de pause, tu reviendras de tes vacances non seulement reposées, mais aussi motivée et prête à faire prospérer ton business.

N’oublie pas, prendre soin de toi est la première étape pour prendre soin de ton entreprise.

Alors, prépare ton départ, éloigne-toi de tes responsabilités professionnelles et profite pleinement de tes vacances. Tu le mérites.

Bonnes vacances.

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Comment arrêter de procrastiner pour développer plus vite son business

Comment arrêter de procrastiner pour développer plus vite son business

Table of Contents
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Introduction

Tous, à un moment ou à un autre, nous nous trouvons confrontés à ce dilemme : reporter à demain ce que l’on pourrait faire aujourd’hui. C’est une expérience universelle, souvent source de frustration et parfois de honte. Pourtant, loin d’être un simple signe de paresse, la procrastination est plutôt l’expression d’une lutte émotionnelle intérieure, une réponse à des peurs, des doutes, et à des challenges souvent insoupçonnés. Ce phénomène complexe, que nous nommons procrastination, mérite d’être exploré avec bienveillance et curiosité pour en dévoiler les véritables racines.

Contrairement à une idée reçue, procrastiner ne signifie pas simplement « ne rien faire ». C’est souvent choisir de faire quelque chose d’autre, quelque chose qui nous semble plus facile ou plus gratifiant à court terme, au détriment de tâches plus importantes ou plus significatives. De la navigation compulsive sur internet à la gestion de tâches moins prioritaires, la procrastination se manifeste sous diverses formes, chacune révélant une part de notre rapport à l’action, à l’engagement et au temps.

Cet article propose de se plonger au cœur de la procrastination pour en saisir les nuances et les enjeux. Nous explorerons ses causes, ses impacts sur notre bien-être et sur la réalisation de nos projets, et, bien sûr, nous partagerons des stratégies concrètes pour reconquérir notre temps et notre élan. Prépares-toi à redécouvrir la procrastination non comme un ennemi à combattre, mais comme un messager à écouter et à comprendre, pour enfin libérer ton potentiel d’action et de création.

 

C’est quoi la procrastination?

La procrastination, c’est quand on remet à plus tard des choses à faire, même si elles sont importantes ou qu’on a envie de les faire. Ce n’est pas être paresseux, mais c’est plutôt une façon de réagir quand on ressent certaines émotions.

Il existe deux grandes sortes de procrastination. 

La première, c’est quand on décide de faire quelque chose de plus agréable au lieu de s’attaquer à ce qu’on avait prévu, comme traîner sur internet au lieu de travailler. 

La deuxième sorte arrive quand on est suffisamment anxieux face à une tâche pour se trouver des excuses pour ne pas la faire, et qu’on finit par s’occuper de choses qui semblent plus urgentes.

Il faut bien comprendre que procrastiner n’est pas juste une question de mauvaise organisation. Même avec un bon planning, on peut quand même procrastiner. Et puis, on peut être très efficace dans certains domaines tout en remettant toujours à plus tard d’autres types de tâches. 

Cela veut dire qu’on ne peut pas se coller l’étiquette de « procrastinateur » juste comme ça.

Photo : Karlyukkav, Freepik

 

Pourquoi procrastinons-nous ?

La procrastination est un sujet complexe et multidimensionnel qui touche presque tout le monde à un moment ou à un autre. Comprendre ses causes peut nous aider à développer des stratégies plus efficaces pour la surmonter.

Voilà les causes principales de la procrastination : 

 

1- Un planning inexistant ou inadapté 🗓️

Sans planning, c’est facile de se laisser déborder par les urgences ou d’accorder la priorité aux tâches faciles ou qui apportent un plaisir immédiat.

Par conséquent, certaines tâches sont toujours reportées.

Certains entrepreneurs ne veulent pas se mettre trop de contraintes, veulent garder de la liberté et de la flexibilité mais un planning apporte cette liberté, contrairement à ce que l’on peut penser.

Un planning te permettra d’être plus efficace et donc d’avoir plus de temps pour d’autres activités.

Avec un planning tu développeras ton business plus rapidement et donc tu atteindra une certaine liberté financière.

Et enfin un planning te permettra de te sentir plus légère, avec une charge mentale réduite. 

Il est aussi possible que ton planning ne soit pas adapté à tes besoins, ce qui peut entraîner un désintérêt de ce planning ou ce sentiment de contraintes, mentionnés auparavant.

Si ton planning est trop chargé par exemple, s’il ne tient pas compte de tes besoins personnels ou si tu prévois d’accomplir des tâches en des temps records, tu risques de finir ta semaine encore plus frustrée.  

Je conseille de toujours commencer son planning en bloquant du temps pour les contraintes ou besoins personnels et également de garder des espaces libres pour garder de la flexibilité. Il n’est pas rare de devoir adapter son planning parce qu’une tâche prend plus longtemps que prévu ou qu’un événement non prévu fait irruption dans la semaine.

Enfin il est important d’identifier chaque semaine ce qui a bien fonctionné et ce qui a moins bien fonctionné et pourquoi, pour ensuite pouvoir adapter le planning de la semaine suivante si besoin. 

 

2- Une tâche inintéressante 🤔

Malheureusement toutes les tâches ne sont pas intéressantes.

Si la tâche est sur ta To Do depuis très très longtemps, tu peux déjà commencer par te demander si elle est nécessaire. On se sait jamais!

C’est un peu comme les habits qu’on ne porte plus mais que l’on garde dans son placard. En a-t-on vraiment toujours besoin?

Si elle est bel et bien nécessaire, il va falloir trouver un moyen de la rendre un peu plus fun.

Tu peux même trouver une solution pour rendre les impôts plus excitants, si si !

 

3- Un sentiment d’illégitimité🥺

C’est les fameux syndrome de l’imposteur.

Peur de ne pas être à la hauteur, tu préfères reporter, attendre encore un peu.

Ce Syndrome de l’imposteur touche beaucoup de personnes, étudiants, salariés, entrepreneurs.

Cela arrive souvent lorsqu’on évolue dans un environnement différent de celui dans lequel on a grandi, étudié ou travaillé. Cet environnement nous donne l’impression de ne pas être à sa place, de non-appartenance.

Le syndrome de l’imposteur, ou phénomène de l’imposteur, est la tendance à penser qu’on trompe son entourage sur son niveau de compétences, à dénigrer ses propres compétences et à avoir peur d’être démasqué par ce même entourage.

Et parce que tu ne te sens pas au niveau, tu procrastines.

Et quelque fois procrastiner passe aussi par le perfectionnisme et le report, non pas de la tâche en question, mais de sa fin que l’on repousse tant que tout n’est pas parfait.

 

4- Une peur paralysante 😨

Peur de ce que les autres pourraient penser, peur de leur réjection, peur de déranger, peur de l’échec, peur du succès, peur de prendre une mauvaise décision, peur de perdre son temps, peur d’être imparfaite.

Il y a 1001 raisons d’avoir peur et c’est normal d’avoir peur.

Si tu ressens de la peur, c’est que tu sors de ta zone de confort et tu peux en être fière.

Et une fois que l’on accomplit quelque chose qui nous faisait peur, nous ressentons souvent une grande fierté.

Tu peux avoir peur et quand même réussir à faire toutes ces choses qui vous font peur

 

5- La solitude 😞

Tu prends toutes tes décisions seules et les responsabilités commencent à te peser.

Même quand nous pensons prendre les bonnes décisions, nous pouvons avoir envie de quelqu’un qui nous le confirme, quelqu’un qui pense comme nous pour se lancer véritablement.

Se parler à soi-même nous fait aussi tourner en rond, et ne nous aide pas à prendre des décisions, à sortir de nos pensées limitantes et stressantes.

Garder sa vision, ses objectifs, ses envies, ses projets pour soi peut permettre aussi de se cacher derrière le fait que personne n’attend rien de nous. On peut abandonner sans que personne le sache. On peut reporter sans que personne ne le sache. On peut réduire sans que personne ne le sache.

 

6- Trop de distractions à proximité

Je ne pouvais pas parler de procrastination sans parler de distractions.

La principale, celle qui revient le plus souvent : le téléphone.

Combien de temps passes-tu sur ton téléphone?

Oui c’est souvent un outil de travail mais si c’est aussi une distraction, il est important de l’identifier clairement.

D’autres distractions : ton partenaire ou tes enfants si vous travaillez à la maison, tes collaborateurs, les emails, les notifications.

La distraction en elle-même est rarement la vraie raison de la procrastination : pas de planning ou des peurs par exemple vont être les catalyseurs de la distraction.

Mais ce que j’appelle les distractions de proximité vont demander beaucoup d’effort pour rester concentré et éviter la procrastination.

Penses-y.

Photo : Charltz Gutierrez de Pineres, Unsplash

 

Quel est l’impact de la procrastination

La procrastination affecte à la fois notre performance et notre bien-être. 

En reportant nos tâches, on perd du temps et on voit moins vite les résultats de notre travail. 

Cela peut aussi nuire à notre santé mentale, surtout si on a des projets ou des idées qu’on n’arrive pas à concrétiser. Cela peut nous rendre frustrés, nous faire douter de nous-mêmes et même conduire à de l’anxiété ou un burn-out. 

C’est pourquoi il est essentiel de ne pas laisser la procrastination prendre le dessus.

 

Comment arrêter de procrastiner?

Arrêter de procrastiner commence par l’identification du problème, l’envie de changer et d’être actif dans ce changement et la remise en question de vos pensées, peurs et façon de faire. 

Une fois cette étape passée, voilà plusieurs façons pour arrêter de procrastiner.

 

1-Donne-toi des objectifs inspirants

Des objectifs précis, quantifiables et datés te permettront de rester concentrer.

C’est important de revoir régulièrement ses objectifs et de se donner des objectifs court-termes (2-4 semaines) qui te semblent atteignables.

Ces objectifs doivent aussi être inspirants et excitants.

Et enfin demande toi en quoi ces objectifs sont importants pour toi et ton business : Qu’est ce que atteindre ces objectifs va te permettre de faire.

 

2- Établis un planning clair

On en a déjà parlé : ton planning c’est ta feuille de route.

Ton planning doit être en lien avec tes objectifs bien sûr.

Avant de te lancer dans ton planning, identifie tes priorités.

Tu peux faire un planning pour l’année avec les quelques dates clés, pour le mois avec quelques deadlines et pour la semaine pour savoir exactement sur quoi tu travailles chaque jour.

L’objectif du planning n’est pas de se contraindre à un 9h-18h du lundi au vendredi. C’est plutôt pour toi de contrôler ton temps et donc d’être contente de la façon dont tu gères ton temps.

 

3-Adapte ton environnement de travail 

C’est important de bien se sentir lorsqu’on se met au travail.

Chaque personne a des besoins différents, donc à toi de décider ce qui te convient et de faire les changements nécessaires si besoin.

Et s’il n’est pas possible pour l’instant d’avoir un espace de travail de rêve, il y a toujours des solutions pour améliorer son environnement.

 

4- Développe un état d’esprit positif

Ressasser les erreurs ou avoir des regrets ne va pas vous donner l’énergie nécessaire pour sortir de sa zone de confort, se motiver et être efficace.

Je te propose d’identifier tes victoires toutes les semaines, ou même tous les jours si besoin, pour rester dans un état d’esprit positif.

Ce travail peut te sembler difficile au début mais il faut entraîner son cerveau à voir toutes les choses positives que l’on réussit à faire ou qui nous arrive. Et ensuite ça devient une habitude.

TOUT PROBLÈME A UNE SOLUTION

Sinon ce ne serait pas un problème.

 

5- Entoure-toi des bonnes personnes

Si tu entends régulièrement des commentaires négatifs sur ce que tu fais ou essaye de faire, sur toi-même ou sur la vie en général comme les difficultés financières du pays par exemple, tu risques au pire de les intégrer comme des vérités, au moins, ces commentaires vont plomber ton moral et ta motivation pendant quelques temps.

Dans tous les cas, j’ai envie de te dire, évite ces personnes au maximum.

Et recherche les personnes qui te font du bien, les personnes qui te soutiennent, qui t’encouragent, qui te motivent, qui sont prêts à l’écouter en te donnant des conseils.

 

6- Identifie une grosse priorité par jour ou par semaine

Chaque jour et chaque semaine va apporter son lot d’imprévus et même le meilleur des planning risque de devoir être adapté. C’est normal.

Par contre, lorsque tu dois reporter quelque chose, assure-toi de ne pas reporter ce qui était vraiment important pour le développement de ton business.

Si tu as décidé qu’appeler 5 boutiques était ta priorité cette semaine, tout le reste (sauf peut-être tout ce qui est du service clients) peut attendre demain ou la semaine prochaine.

 

7- Eat your frog ou mange ta grenouille

Si tu as une grenouille à manger chaque jour, est ce que tu préfères la manger tout de suite ou est ce que tu préfères y penser toute la journée et le faire en fin de journée?

Je te conseille de le faire dès le début de la journée (ou de la semaine) surtout si c’est une tâche difficile ou stressante.

Imagine comment tu te sentiras quand cette tâche sera derrière toi.

Tu pourras l’oublier et te concentrer sur des tâches plus plaisantes.#

 

8- Avance par petits pas

Si tu dois par exemple travailler sur ton calendrier éditorial, n’écris pas ‘calendrier éditorial’ sur ton planning ou ta do list.

Découpe cette tâche en différentes étapes, idéalement des étapes de 20-30 minutes.

Cela te permettra de pouvoir commencer sans avoir 3 heures devant toi, mais aussi de ne pas commencer avec une page blanche le lundi matin à 9h.

L’idéal est d’être tellement clair sur la tâche à accomplir que tu n’as besoin de réfléchir, que tu peux tout de suite rentrer dans l’action.

 

9- Rends la tâche plus fun

Je te propose quelques idées (piquées à des clientes très souvent) :

Mettre de la musique qui te donne la pêche

Aller dans un coworking ou inviter un.e ami.e à travailler avec toi (sur place ou en zoom) et tu peux y inclure une petite séance papotage (mais il faut quand même bosser hein?)

Donnes-toi un défi qui rendra la tâche plus intéressante : ca peut-être finir la tâche en un temps record (mais bien faite) par exemple

Mettre du beau dans une tâche rébarbative : utilise des couleurs, amuse-toi avec les polices de caractères, ajoute des photos et des émoticônes.

 

10- Repousse les distractions

Les distractions sont partout mais principalement autour de la communication digitale, les email, les messages, les réseaux sociaux, internet.

Les distractions peuvent aussi venir de notre lieu de travail, à la maison ou dans un espace de coworking.

Qu’est ce que tu distrait le plus?

Et comment repousser cette distraction le temps d’avancer sur cette tâche sur laquelle tu procrastines?

 

11- Respecte-toi et respecte ton temps

Prends un RDV avec toi-même (via ton planning) et tiens-le.

Lorsque tu as un RDV chez le médecin ou avec une amie, tu respectes ce RDV non?

Fais la même chose avec toi-même.

Tu peux aussi t’imaginer que la deadline que tu t’aie donné vient de la big boss (en l’occurrence toi aussi) donc tu as intérêt à avoir une sacré excuse si ce n’est pas fait à temps!

Photo : Brett Jordan, Unsplash

 

Conclusion

En définitive, la procrastination n’est pas seulement une habitude frustrante, mais également un signal émotionnel profond qui mérite notre attention et notre compréhension. Plutôt que de nous juger sévèrement pour nos tendances à procrastiner, il est crucial d’adopter une approche empathique et introspective pour découvrir les véritables raisons sous-jacentes de ce comportement. En reconnaissant que la procrastination peut être le symptôme de défis plus larges, tels que la peur de l’échec, le manque de confiance en soi, ou simplement l’absence d’un planning adapté, nous pouvons commencer à élaborer des stratégies personnalisées et efficaces pour la surmonter.

Les méthodes et outils présentés dans cet article ne sont pas des solutions miracles, mais des pistes de réflexion et d’action qui, avec de la pratique et de la patience, peuvent nous aider à reprendre le contrôle de notre temps et de notre productivité. Que ce soit par la définition d’objectifs inspirants, l’établissement d’un planning clair, l’adaptation de notre environnement de travail, ou même par l’adoption d’un état d’esprit plus positif, chaque stratégie a le potentiel de nous rapprocher d’une vie moins marquée par la procrastination.

En fin de compte, rappelons-nous que la clé pour vaincre la procrastination réside dans une meilleure compréhension de nous-mêmes et dans notre capacité à transformer nos défis en opportunités de croissance. En nous entourant des bonnes personnes, en respectant notre temps et en nous engageant activement dans notre bien-être et nos projets, nous pouvons non seulement réduire notre tendance à procrastiner, mais aussi ouvrir la voie à une réalisation personnelle et professionnelle plus épanouie.

La procrastination n’est pas une fatalité. Avec les bonnes approches, un peu de discipline et beaucoup de bienveillance envers soi-même, il est tout à fait possible de transformer nos « demain » en « aujourd’hui » et de faire de nos rêves et projets une réalité tangible.  

 

 

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Quelles sont les différences entre un coach et un mentor? Comment choisir.

Quelles sont les différences entre un coach et un mentor? Comment choisir.

Choisir entre un coach et un mentor représente souvent un défi. Je vous explique les différences et vous aide à faire votre choix.

Une des difficultés réside dans le fait que de nombreux individus s’identifient comme coachs, alors qu’ils exercent en réalité des rôles plus proches du mentorat ou de la formation. Cette ambiguïté peut rendre le processus de sélection encore plus complexe pour ceux qui recherchent un accompagnement adapté à leurs besoins spécifiques.

Il est donc essentiel de bien comprendre les distinctions entre ces rôles pour faire un choix éclairé qui correspondra au mieux à vos objectifs de développement personnel et professionnel.

Alors, quels critères devez-vous utiliser pour faire votre choix ? Dans cet article, nous allons comparer le coaching et le mentorat afin de vous aider à prendre une décision éclairée.

 

1. Un coach, qu’est-ce que c’est?

Le coaching est l’accompagnement de personnes dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs professionnels et personnels. Il est limité dans le temps.

Un accompagnement de coaching se concentre sur l’amélioration des performances et des compétences du client. De plus, cet accompagnement vise à atteindre des objectifs spécifiques à court terme.

L’objectif du coach est d’aider le coaché à mettre en place des stratégies personnelles de réussite.

 

2. Un mentor, qu’est ce que c’est?

Le mentorat se concentre sur le développement d’une ou plusieurs compétences professionnelles. en fournissant des conseils et des connaissances basées sur l’expérience du mentor.

Le mentor a pour objectif de transmettre son expérience, ses connaissances et ses solutions et d’aider son mentoré à mettre en place les stratégies et solutions discutées.

Il va fournir des conseils et des connaissances basées sur son expérience et sa vision.

 

3. Pourquoi se faire aider par un coach ou un mentor

Tout d’abord, se faire aider dans son développement personnel et professionnel est un signe de force et de sagesse. 

Reconnaître que l’on peut bénéficier des conseils et de l’expérience d’autrui est le premier pas vers une croissance significative et durable. 

Dans un parcours d’entrepreneuriat, chercher l’accompagnement d’un coach ou d’un mentor ne témoigne pas d’une faiblesse. Au contraire, c’est plutôt une volonté d’exploiter pleinement son potentiel. 

En effet, cette démarche proactive ouvre la porte à de nouvelles perspectives et facilite l’atteinte d’objectifs ambitieux. 

En d’autres termes, c’est se donner les moyens de dépasser nos limites et d’atteindre l’excellence.

 

4. Comprendre les différences entre un coach et un mentor pour mieux choisir

 

4.1 Le Rôle du coach et du mentor

Le coach, tout comme le mentor ont un rôle d’accompagnement mais ils ne remplacent pas l’effort personnel nécessaire pour atteindre les objectifs.

Tous les deux ont également un rôle de soutien et d’encouragement.

Plus spécifiquement, le rôle d’un coach est d’accompagner et de guider.  Il offre les outils et les perspectives nécessaires pour que son coaché puisse trouver sa propre voie vers le succès. Il encourage l’auto développement, permettant ainsi à la personne coachée de découvrir et d’exploiter son propre potentiel.

Le mentor partage ses propres expériences, succès et échecs, pour enseigner et inspirer le mentoré. Cette transmission d’expérience est souvent l’un des aspects les plus précieux du mentorat.

De plus, le mentor agit comme un modèle de rôle. Il démontre par l’exemple les comportements et attitudes souhaitables dans un contexte professionnel ou personnel.

 

4.2 Les bénéfices du coaching et du mentoring

Le coaching offre beaucoup d’avantages : il permet d’identifier et de clarifier ses objectifs, de trouver des solutions et stratégies pour les atteindre et de travailler sur les obstacles qui peuvent venir se mettre sur le chemin. 

C’est aussi un travail sur soi-même qui aura un impact bien après la fin du coaching : mieux se connaître et savoir identifier ses difficultés sont des bénéfices importants du coaching.

Le mentoring, quant à lui, offre un accès à l’expérience d’un professionnel qui a fait ses preuves. Il permet d’éviter certaines erreurs et d’avoir accès à un réseau professionnel qui peut apporter des avantages compétitifs importants.

 

4.3 L’expérience du coach et du mentor

Les mentors sont souvent des professionnelles expérimentées dans une industrie particulière qui partage leur expérience avec des personnes moins expérimentées.

Il n’existe pas de formation au mentoring. Les mentors sont choisis pour leur réussite professionnelle et leur connaissance de l’industrie en question ou d’un marché.

En revanche, les coachs n’ont pas une expérience particulière dans le domaine spécifique du coaché.

Ils sont formés dans l’écoute active ainsi qu’à poser des questions et à faciliter la réflexion. Leur objectif est d’aider le coaché à explorer ses propres idées, à prendre conscience de ses forces et faiblesses et à trouver des solutions pour surmonter des obstacles et améliorer ses performances.

 

4.4 La relation coach-coaché et mentor-mentoré

La relation coach-coaché sera prévu sur un temps limité, nécessaire pour atteindre des objectifs spécifiques. Elle est souvent plus formalisée et professionnelle.

Cette relation avec le coach est un partenariat, sans aucune hiérarchie. Une relation est basée sur la confiance, le coaché va pouvoir partager ses émotions et ses difficultés sans aucun jugement. Le coach est là pour soutenir, encourager et challenger le coaché et l’encourager à trouver ses propres solutions.

Notons qu’avec un mentor, la relation peut être plus longue et plus informelle pendant laquelle le mentor partage son expérience en fonction des situations et des besoins.

La relation avec le mentor est plus hiérarchique du fait du partage d’expérience et de savoirs. Le mentor est considéré comme une autorité dans son domaine, il a fait ses preuves.

 

4.5 L’approche du coach et du mentor

Un coach a été formé pour poser des questions, encourager la réflexion et responsabiliser le coaché.

Il ne va donc pas apporter des solutions ou sa vision des choses à son coaché et va le guider pour trouver ses propres solutions, sa propre méthode.

Par contre, il va aussi aider son coaché à sortir de sa zone de confort en identifiant des options qui ne semblaient peut-être pas possibles, mais qui ne sont finalement pas impossibles.

Dans une relation de coaching, le coaché est actif dans sa réflexion.

À l’inverse, le mentor va être dans le partage, avec sa vision, son expérience et ses méthodes bien spécifiques, et c’est ce que le mentoré vient chercher.

Dans une relation de mentoring, le mentoré est plus passif, il accueille les conseils et le partage, ce qui n’empêche pas, bien sûr, une réflexion suite à tous les conseils reçus.

 

5. Comment choisir entre un coach et un mentor?

Si vous n’êtes toujours pas sûr d’avoir besoin d’un coach ou d’un mentor, posez-vous la question suivante : 

Ai-je besoin de conseils, de partage d’information ou de réseaux, ou ai-je besoin de mettre en place toutes mes idées et tous les conseils que j’ai déjà reçus et d’arrêter de procrastiner, de me trouver des excuses et de m’auto-saboter?

Et c’est peut-être le moment de tester ton mindset!

 

En conclusion, comprendre les différences fondamentales entre un coach et un mentor est essentiel pour faire un choix éclairé qui répondra au mieux à vos besoins de développement personnel et professionnel.

Alors que le coaching se concentre sur l’atteinte d’objectifs spécifiques et le développement de compétences, le mentorat offre une perspective basée sur l’expérience, le partage de connaissances et l’accès à un réseau professionnel.

Chaque approche présente ses propres avantages et peut-être extrêmement bénéfique, selon vos objectifs et le contexte dans lequel vous évoluez.

Rappelez-vous que la décision de travailler avec un coach ou un mentor n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte proactif de développement personnel et professionnel.

Enfin, choisir entre un coach et un mentor, c’est vous donner les moyens d’exploiter votre plein potentiel et de tracer votre propre chemin vers la réussite.

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